Différents partis politiques tunisiens signataire de la feuille de route proposée pour faire sortir le pays de l'actuelle crise se sont mis d'accord, vendredi, sur la fixation du 23 octobre 2013 comme date officielle du démarrage effectif du dialogue national, après plus d'une semaine de séances préparatoires.
"Réunis vendredi, les partis politiques ont trouvé un consensus sur la date du 23 octobre comme date de l'entame officielle et définitive du dialogue national", a déclaré Houcine Abassi, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du Travail (UGTT) qui conduit le quartette parrainant ce dialogue.
Il s'agit en effet de la centrale syndicale (UGTT), la centrale des patronats (Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat) ainsi que l'Ordre des avocats tunisiens et la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme.
Ont pris part à la réunion de vendredi notamment le leader du parti islamiste Ennahdha (qui conduit la coalition tripartite au pouvoir) Rached Ghanouchi, le président du parti Nidaa Tounes (Appel de Tunisie), principal parti de l'opposition (d'après les derniers sondages) Béji Caïd Essebsi ainsi que la secrétaire générale du Parti républicain Maya Jéribi.
Auparavant, le "Front de salut national" (alliance regroupant les principaux partis d'opposition) avait proposé la date du 19 octobre courant comme dernier délai pour le démarrage officiel du dialogue national, tout en accusant les trois partis au pouvoir d'être derrière tout ralentissement en la matière.
Du côté du parti islamiste Ennahdha (majoritaire), certains hauts dirigeants de son bureau politiques ont affirmé que les travaux des multiples séances préparatoires au dialogue national ont été fructueux permettant de rapprocher les points de vues entre les protagonistes politiques autour des questions devant être abordées lors des assises officielles.