Le président congolais Denis Sassou N'Guesso et son homologue togolais Faure Essozimna Gnassingbé, en visite au Congo, ont dénoncé mardi "l'assassinat crapuleux" de deux journalistes français au Mali, Gislaine Dupont et Claude Verlon.
"Les présidents Denis Sassou N'Guesso et Faure Essozimna Gnassingbé ont condamné fermement l'assassinat crapuleux de deux journalistes français par des bandes armées à Kidal, au Nord Mali et ont exprimé leur profonde compassion et leur solidarité au gouvernement et au peuple français, ainsi qu'aux familles des victimes", selon un communiqué conjoint lu par le ministre congolais du Commerce, Claudine Munari, à Oyo, district natal du président N'Guesso située à 400 km au nord de Brazzaville, au terme de la visite de travail de 72 heures du chef de l'Etat togolais.
En même temps, "les deux chefs d'Etat se sont félicités des initiatives qui ont permis le rétablissement progressif de la paix, de l'unité et de la démocratie. Ils ont encouragé les autorités maliennes à poursuivre leurs efforts de dialogue en vue de la consolidation de la paix, de la sécurité et de la concorde nationale", ajoute le communiqué.
Les deux chefs d'Etat ont également exprimé leur "préoccupation concernant la détérioration de la situation sécuritaire en République Centrafricaine".
Dans ce sens, le président Gnasingbé a "félicité et encouragé le président Sassou N'Guesso, médiateur dans la crise centrafricaine, pour ses efforts dans la recherche d'une solution à ce conflit et pour le soutien multiforme qu'il ne cesse d' apporter au peuple frère de la République Centrafricaine".
Concernant la situation en République Démocratique du Congo ( RDC), les deux chefs d'Etat ont "pris acte de l'évolution de la situation militaire à l'Est de ce pays et ont appelé à la reprise des pourparlers de Kampala".
Au plan bilatéral, les deux présidents se sont réjouis "de l' excellence des relations" entre le Congo et le Togo. De même, ils se sont félicités des "importantes réalisations" socio-économiques en cours dans les deux pays qui tiendront au 1er semestre 2014, leur première session de la grande commission mixte, en vue d'une "évaluation exhaustive de leur coopération et de l'identification ds secteurs prioritaires pouvant contribuer à sa dynamisation".