L'Union africaine (UA) a souligné la nécessité de restaurer l'ordre public et de protéger la population civile en République centrafricaine (RCA).
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, continue de suivre de près et avec la plus grande préoccupation l'évolution de la situation en RCA, selon un communiqué de l'UA publié samedi.
La présidente a réitéré la ferme condamnation de l'UA des abus et d'autres violations massives des droits de l'homme qui continuent d'être commis contre la population civile.
Elle a souligné le besoin urgent de faire tout le nécessaire pour mettre fin à cette situation inacceptable.
La présidente a encouragé la Mission de consolidation de la paix de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale en RCA (MICOPAX), qui deviendra la Mission de soutien international dirigée par l'Afrique en RCA (MISCA) le 19 décembre, à intensifier ses efforts afin de contribuer à la restauration rapide de l'ordre public et à la protection efficace de la population civile, et prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin.
Elle a salué les initiatives prises par son représentant spécial en RCA, Hawa Ahmed Youssouf, y compris les consultations soutenues et continues avec les autorités de transition, le commandement militaire de la MICOPAX, les chefs religieux et les représentants principaux de la communauté internationale à Bangui, afin de remédier à la situation qui prévaut sur le terrain.
Elle a fait appel aux forces françaises déployées en RCA pour apporter tout le soutien nécessaire à la MICOPAX.
Une centaine de personnes auraient été tuées dans l'affrontement de cette semaine entre des combattants de Séléka fidèles au Président transitoire Michel Djotodia et des partisans de l'ancien président François Bozizé à Bangui.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé l'intervention urgente de la MICOPAX et des soldats de la France, l'ancienne puissance coloniale en RCA, afin d'éviter un éventuel génocide.