Selon le « Daily Telegraph » du 16 décembre, suite aux troubles dans la République centrafricaine, la France a envoyé des troupes pour lutter contre l'insurrection. Mais l'avion du président français François Hollande, de retour des funérailles de Nelson Mandela, et qui faisait escale dans la capitale centrafricaine, fut entouré par 70 miliciens en armes sur l'aéroport de Bangui. Lors de l'incident, François Hollande n'était pas dans l'avion, mais sa compagne et le ministre des affaires étrangères se sont eux retrouvés piégés à l'intérieur de l'avion.
L'avion présidentiel de Hollande Falcon 7X stationnait sur l'aéroport central de la capitale centrafricaine, Bangui. Cet aéroport est la base de l'armée française en République centrafricaine, et en théorie, ce devait être l'endroit le plus sûr dans le pays. Selon un responsable de la sécurité des forces spéciales françaises, 70 militants de la « Séléka » sont alors arrivés en face de l'avion, semblant prêts à la confrontation. Un chef militant a alors approché pour discuter. Après cinq minutes de négociations tendues, l'autre partie s'est engagée à évacuer les lieux pour désamorcer la crise. Mais on ne sait pas encore quel accord a été trouvé pour permettre de mettre fin à l'incident.
Selon des responsables du Ministère français de la Défense, qui se sont exprimés après que l'incident ait été connu, ces « militants » étaient en fait la garde personnelle du président centrafricain de transition Michel Djotodia, même s'il est vrai que certains avaient en effet appartenu à la Séléka.