Le chef de l'Etat burundais Pierre Nkurunziza a nié les informations concernant une éventuelle distribution d'armes à la population, tout en affirmant qu'il n'y aura pas de référendum sur les amendements de la Constitution.
Il a tenu ces propos mardi lors d'un entretien avec l' ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies et membre du Cabinet du président américain, Mme Samantha Power.
"Le président de la République du Burundi a saisi l'occasion pour démentir toute une série d'informations qui font état d'une probable distribution d'armes au Burundi. Il a fait savoir que ces informations sont erronées et qu'elles découlent d'une simple manipulation de l'opinion", a déclaré Willy Nyamitwe, porte-parole adjoint du président burundais, à la suite de l'audience.
Il a aussi saisi cette occasion pour lui annoncer que contrairement à ce que les gens disent, il n'y aura pas de référendum sur les amendements de la Constitution.
"Les Burundais vont se baser sur l'actuelle Constitution pour organiser les prochaines élections libres, transparentes et paisibles", a-t-il dit.
Le 21 mars dernier, le parlement burundais a rejeté le projet du gouvernement d'amendement de la Constitution.