Dernière mise à jour à 13h50 le 20/08
Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l'Assemblée nationale et président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), formation politique des anciens caciques du régime Compaoré ayant fait défection peu avant sa chute, a déposé mercredi son dossier de candidature pour l'élection présidentielle du 11 octobre prochain.
Le MPP réunit les ex-proches de l'ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, qui avaient démissionné de son parti début janvier 2014, alors que la situation politique était dominée par des tractations autour de la modification de la Constitution, que les partisans de M. Compaoré aviaent soutenue pour lui permettre de briguer un nouveau mandat.
Le dépôt du dossier de candidature de M. Kaboré, ex-chef du parti de Blaise Compaoré, au Conseil constitutionnel vient allonger la liste des candidats depuis l'ouverture de l'opération le 10 août dernier.
Il s'agit de Ram Ouédraogo du parti des Ecologistes, de Ablassé Ouédraogo de "Le Faso Autrement", de Zéphirin Diabré de l'Union du progrès et le changement (UPC), de Gilbert Ouédraogo de l'ADF/RDA et de Tahirou Barry du Parti pour la renaissance nationale (PAREN).
Eddie Komboïgo, président de l'ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a déposé mardi son dossier de candidature.
"Nous sommes dans une démarche élective où nous irons convaincre les électeurs, les compatriotes que nous avons le meilleur programme", a indiqué cet expert-comptable et ancien député sous les couleurs du CDP.
Des Organisations de la Société civile ont introduit devant le Conseil constitutionnel un recours contre l'éligibilité du candidat du parti de l'ancien président (CDP), aux prochaines échéances électorales.
"J'ai la conviction que ma candidature sera acceptée parce que je n'ai jamais commis de crime, je n'ai jamais commis de délit, je n'ai jamais été condamné et déchu de mes droits pour ne pas pouvoir me présenter", s'est défendu M. Komboïgo.
Les candidats à l'élection présidentielle ont jusqu'au 21 août pour déposer leur dossier au Conseil constitutionnel, qui devrait publier la liste définitive des candidats, le 29 août de ce même mois.
Plus de 5,5 millions d'électeurs burkinabè seront convoqués aux urnes, le 11 octobre prochain, pour élire le président de la République et les députés.