Dernière mise à jour à 13h50 le 20/08
La solution à la crise burundaise doit provenir des Burundais eux-mêmes et non de l'extérieur forcément, a souligné Georg Wilfried Schmidt, directeur régional pour l'Afrique Sub-saharienne et le Sahel au ministère allemand des Affaires étrangères.
"La solution ne peut pas être imposée de l'extérieur, elle doit venir des Burundais eux-mêmes", a déclaré mardi M. Schmidt au journal burundais IWACU à l'issue de deux jours de visite au Burundi.
Il a fait savoir qu'il était venu au Burundi pour rétablir directement le dialogue inclusif avec les partenaires burundais car, a-t-il dit, "nous sommes très préoccupés par l'escalade de la violence au Burundi ces derniers jours avec les assassinats, la violence entre les éléments armés et non armés (...) et l'utilisation de la force disproportionnée contre la population".
Il a conseillé l'arrêt de cette violence et privilégié la recherche d'un compromis pour le bien-être de la population avant d'affirmer que son pays reste partenaire et ami du Burundi.
Toutefois, a-t-il expliqué, "nous sommes ici pour les gens qui sont prêts à accepter notre aide (...). Pour l'instant, les conditions ne sont pas remplies à 100% et c'est pour cette raison que l'Allemagne a suspendu une partie de sa coopération au développement. Je suis venu pour expliquer entre autres les raisons de cette décision".