Dernière mise à jour à 13h44 le 06/09
L'activisme des rebelles rwandais des FDLR inquiète les habitants du groupement Kisimba, à plus de 100 km au nord-ouest de Goma (Nord-Kivu), dans l'est de la RDC.
Les sources coutumières locales affirment que depuis le début de cette semaine dernière, au moins trois incidents se sont produits, notamment des attaques et pillages attribués à ces rebelles sur l'axe Mwesso-Kalembe-Pinga.
Quelques habitants qui résistaient encore dans les villages Mutsanga et Minova, devenus le nouveau bastion des FDLR depuis la traque lancée par les FARDC dans le groupement Kisimba, continuent à vider les lieux, indiquent des sources locales.
A en croire quelques populations jointes sur place par Xinhua, "une dizaine de familles, fuyant les exactions de ces rebelles rwandais, est arrivée vendredi 4 septembre à Peti et Pinga, dans le Sud de Kisimba".
"Les FDLR ont attaqué mercredi dernier 12 marchands qui voyageaient par moto entre Mwesso et Pinga", lance une source anonyme, qui précise que "ce tronçon routier à cheval entre les territoires de Masisi et Walikale est de plus en plus insécurisé".
Depuis quelques jours, les femmes de Kalembe ne se rendent plus au champ, par crainte de tomber dans des embuscades des rebelles hutus rwandais dispersés dans la forêt environnante à cause des opérations.
Les responsables du 813ème régiment FARDC déployé dans la zone soulignent que le ratissage de la zone se poursuit.
Cependant, les habitants restent sceptiques et estiment que la situation est loin d'être sous contrôle de l'armée congolaise. Ils appellent les autorités à mettre fin à cet activisme des FDLR.