Dernière mise à jour à 15h44 le 03/11
Le président du Sénat de la République démocratique du Congo (RDC), Léon Kengo Wa Dondo a ouvert lundi à Kinshasa les travaux de la 10ème édition de la Conférence économique africaine (AEC), consacrée cette année à la lutte contre la pauvreté et les inégalités en Afrique.
La conférence est placée sous le thème "La Lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le Programme de développement pour l'après-2015". Elle réunit, du 2 au 4 novembre des décideurs, des praticiens du développement et des chercheurs, pour discuter de politiques visant à éliminer la pauvreté et affronter les inégalités en Afrique dans le cadre des nouveaux objectifs universels de lutte contre la pauvreté.
Cette conférence annuelle, organisée par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA), constitue un forum permettant d'explorer les cadres politiques, institutionnels et financiers nécessaires pour activer le développement équitable, inclusif et durable pour l'Afrique. Elle se tient au lendemain de l'adoption, par les dirigeants du monde, du Programme de développement durable à l'horizon 2030 à New York, en septembre dernier.
"Je vous invite à proposer des recommandations simples, claires et faciles à mettre en œuvre au profit de nos populations", a déclaré le président du Senat rd-congolais dans son discours d'ouverture.
"L'Afrique a réalisée d'importants progrès mais les inégalités persistent", a déploré Carlos Lopez, Sous-secrétaire général des Nations Unies, Commissaire économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).
"L'Afrique célèbre les performances et non les résultats", a-t-il ajouté, parlant de la croissance de l'économie en Afrique mais qui n'a pour l'instant aucune incidence sur le quotidien des populations pauvres.
Depuis le milieu de la dernière décennie, la croissance du PIB de l'Afrique enregistre un taux annuel moyen de 5% qui dépasse largement la moyenne mondiale de 3%, ce qui est de bon augure pour les perspectives économiques du continent. Cependant, cette croissance n'a pas été inclusive ou équitable, et n'a guère eu d'impact sur la pauvreté.
Comme le constate le Rapport 2014 sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en Afrique, le taux de pauvreté, mesuré par le pourcentage de la population vivant avec moins de 1,25 dollar par jour, a régressé, passant de 56,5 % en 1990 à seulement 48,5 % en 2010.
Par ailleurs, la croissance n'a pas exercé un effet transformateur suffisant pour faire face aux défis entraînés par des chocs tels que la chute des cours des produits de base, une urbanisation rapide, une population toujours plus jeune et de forts taux de chômage.
"Une croissance sans redistribution ne peut venir à bout de la pauvreté ni appuyer un développement durable. La marée montante doit faire flotter tous les bateaux", a déclaré Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau Régional pour l'Afrique du PNUD. "Ce qui signifie que nous devons mettre l'accent sur la résolution des inégalités de revenu, l'autonomisation des femmes, la réduction des écarts de traitement dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l'éducation, et la condamnation des préjudices et des stéréotypes qui nourrissent la discrimination et la marginalisation".
Les nouveaux ODD visent à s'attaquer aux trois éléments interconnectés du développement durable: la croissance économique, l'inclusion sociale et la durabilité environnementale. En Afrique, les efforts pour la réalisation des ODD seront alignés sur la vision d'un continent intégré, pacifique et prospère, telle qu'articulée dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui appelle également à réaliser une prospérité sur la base d'un développement axé sur la personne humaine.
"Cette Conférence économique africaine constitue une plateforme importante pour les décideurs, les chercheurs travaillant pour un large éventail d'institutions et un grand nombre d'experts du développement", a souligné Carlos Lopes. "Les résultats renforceront davantage les capacités de recherche sur le continent et dégageront des recommandations de politique publique qui permettront aux pays africains d'affronter les défis rencontrés et de tirer parti des opportunités pour stimuler le développement économique et social", a-t-il ajouté.
Les participants feront le point de l'impact des stratégies de croissance courantes de l'Afrique, ils discuteront des succès et des leçons apprises et identifieront les lacunes à combler, les défis à relever et les questions émergentes.
Les conclusions et les recommandations de ces travaux seront communiquées aux différentes parties prenantes du développement, et diffusées dans un numéro spécial de la revue trimestrielle "African Development Review" consacrée aux politiques de développement en Afrique.
Lancée en 2006, la Conférence économique africaine a pour but d'encourager le dialogue et le partage de connaissances sur les questions économiques et les défis de l'Afrique.
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