Dernière mise à jour à 09h19 le 12/04
La politique de mise en œuvre du projet électrique d'Inga 3 Basse Chute dans le développement du secteur de l'énergie est primordiale pour une croissance partagée et soutenue, réduisant l'extrême pauvreté en RDC, indique une note du gouvernement congolais, reçu lundi.
En RDC, la pauvreté est attestée par le taux de desserte en électricité le plus faible en Afrique subsaharienne, soit 9% seulement des ménages ayant accès à l'énergie électrique.
Le projet Grand Inga est l'ensemble des six barrages qui vont être érigés en plusieurs phases sur les rives du fleuve Congo, avec l'ambition d'atteindre une production totale de 44.000 mégawatts, pour constituer la plus grande centrale hydroélectrique de l'Afrique.
Inga 3 constitue la première phase de la construction du Grand Inga.
A en croire les experts, il s'agira d'inonder la vallée de la Bundi, sur une quinzaine de kilomètres, dans la province du Kongo-central.
La première opération majeure, appelée Inga 3 Basse Chute se situe en aval avec une production projetée de 4.800 mégawatts.
Cette opération n'implique pas de barrage sur le fleuve mais une prise d'eau sur son affluent, en vue de produire de l'électricité à un coût attractif, indique le gouvernement congolais.
Son coût de construction est estimé à 8,5 milliards de dollars (valeur 2011). Mais le financement total, incluant l'inflation et les frais financiers, est évalué à près de 14 milliards de dollars.