Dernière mise à jour à 16h34 le 11/04
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Les investissements chinois au Sri Lanka ne représenteront pas un danger pour les autres pays, dont l'Inde, a expliqué le Premier ministre de la nation insulaire.
Au cours de la visite du Premier ministre Ranil Wickremesinghe à Beijing, le gouvernement sri-lankais a sollicité davantage d'investissements, en dépit de la demande d'indemnisation en suspens d'une société chinoise impliquée dans un projet portuaire.
Wickremesinghe, qui a terminé ce week-end sa première visite en Chine, a déclaré samedi que son gouvernement accordait un statut spécial au projet Colombo Port City, et que l'avenir rentable du port a déjà attiré de nombreux investisseurs chinois.
«La ville portuaire et mégalopole ne sera une menace pour personne. Au contraire, il s'agit là d'une belle opportunité pour tout le monde de gagner de l'argent», a-t-il commenté.
«Nous avons rencontré de nombreuses entreprises chinoises et elles sont toutes intéressées pour venir au Sri Lanka», a souligné le Premier ministre.
Le projet Port City, contractée avec l'entreprise d'Etat la China Communications Construction Co en 2013 pour un investissement de 1,4 milliard de dollars, est le plus grand investissement étranger du Sri Lanka. Le projet a cependant été suspendu en janvier dernier après le commandement d'un examen par le nouveau gouvernement du pays.
La société chinoise ayant estimé que la suspension pourrait entraîner des pertes de plus de 380 000 dollars par jour, a demandé une indemnisation de 125 millions de dollars. Les autorités sri-lankaises, ne pouvant se permettre de payer une telle somme, a souhaité engager une négociation.
Jeudi 7 avril, le Premier ministre Li Keqiang a déclaré à son homologue sri-lankais que la Chine travaillera main dans la main avec le Sri Lanka pour que le projet puisse reprendre.
Ranil Wickremesinghe a souligné n'avoir pas discuté de la question de l'indemnisation avec les dirigeants chinois lors de sa visite, car il a estimé que cela n'était pas un problème majeur.
Selon lui, même si la ville portuaire est une coentreprise impliquant des entreprises chinoises et sri-lankaises, les compagnies indiennes seront également les bienvenues. Précisant que son administration avait eu des discussions sur la question avec le gouvernement chinois et les banques chinoises.
Décrivant le Sri Lanka comme le pays le plus important dans l'océan Indien dans le cadre de l'initiative chinoise « une Ceinture et une Route», le dirigeant a confié que son pays était en passe de retrouver sa place centrale dans l'océan Indien, reliée à la route de la Soie maritime du 21ème siècle proposée par la Chine.
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