Dernière mise à jour à 08h33 le 18/10
La situation sécuritaire s'est "nettement améliorée" au Burundi au 3ème trimestre comparativement au second trimestre, a déclaré mardi soir à Bujumbura le Alain-Guillaume Bunyoni, ministre burundais de la Sécurité Publique.
M. Bunyoni, qui s'adressait à la presse, a indiqué qu'au cours de ce 3ème trimestre, les statistiques de la criminalité montrent que la grande criminalité a suivi une courbe "décroissante".
"A titre d'illustration, le terrorisme par jets de grenades, est passé de 7 cas en juillet à 3 cas en août et à 1 cas seulement en septembre, les enlèvements sont passés de 12 cas en août à 1 cas en septembre, les embuscades sur les axes routiers sont passés de 3 cas en juillet à 1 cas en août et 0 cas en septembre, les empoisonnements sont passés de 45 cas en août à 22 cas en septembre ; tandis que les bavures attribuées à certains membres des forces de sécurité sont passées de 5 cas en juillet, à 0 cas en août et septembre", a-t-il précisé.
Sans toutefois citer les chiffres ad hoc, le ministre Bunyoni a affirmé également qu'au cours de cette période, les assassinats n'ont pas augmenté au Burundi.
Au cours de cette période, le ministre Bunyoni a révélé que dans le cadre de la lutte contre la corruption et la fraude, les contrôles "intensifs" effectués par la police burundaise au niveau des localités frontalières avec les pays voisins, ont abouti à la saisie de nombre de matériels de contrebande.
M. Bunyoni a annoncé à cette occasion qu'au cours du quatrième et dernier trimestre 2017, son ministère voudrait "en finir avec la corruption au sein de la police ; une lutte à focaliser là où ce fléau sévit encore".
Au lendemain de la mise en place des institutions issues des élections générales de 2010, le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a déclaré la "tolérance zéro à la corruption".