Nigeria, Bénin, Togo et Ghana revitalisent leur projet commun de gaz naturel Wapco

Le Comité des ministres de l'énergie du projet Gazoduc pour l'Afrique de l'ouest (Wapco), regroupant le Nigeria, le Bénin, le Ghana et le Togo, a confirmé vendredi la dynamisation de ce projet de fourniture du gaz naturel.

En leur 16e réunion vendredi à Lomé, les ministres ont fait une revue à mi-parcours des importantes décisions prises lors des 14e et 15e réunions du comité directeur du projet qui ont été exécutées.

Ils ont débattu de l'épineux problème de la dette qui sape le projet et sont désormais optimistes pour le développement du projet Gazoduc avec une perspective de livraison croissante du gaz naturel du Nigeria aux trois autres pays.

"Le ministre ghanéen s'est engagé que d'ici fin 2018 toute la dette sera réglée", a expliqué Morlaye Bangoura, Commissaire de l'Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO.

Il s'est félicité de l'exécution des "bonnes décisions" prises lors des précédentes réunions et a rassuré que la livraison du gazoduc est en train d'évoluer pour atteindre sa capacité maximale.

"A présent, tout est mis en œuvre pour minimiser les perturbations dans la fourniture du gaz naturel pour le fonctionnement des différentes centrales de production d'énergie électrique dans les Etats membres", a affirmé Dèdèriwè Abli-Bidamon, ministre de l'Energie et des Mines du Togo.

M. Abli-Bidamon a rappelé que les Etats membres du Gazoduc ont placé "leurs espoirs les plus profonds" sur ce projet pour maîtriser ou atténuer les effets de la crise énergétique tout en préservant l'environnement.

Le projet gazoduc pour l'Afrique de l'ouest a été lancé en 2011 et visait à fournir au Bénin, au Togo et au Ghana le gaz naturel du Nigeria. Il prévoit de permettre aux trois pays de faire face à une crise énergétique sans précédent. Ceci, par la production de l'énergie électrique à partir du gaz naturel du Nigeria pour alimenter surtout le secteur industriel et relancer leurs économies.