Dernière mise à jour à 14h01 le 30/10
Une conférence internationale de trois jours sur la santé maternelle, néonatale et infantile (MNCH) s'est ouverte lundi soir à Nairobi sur un appel du Kenya à des efforts conjoints pour mettre fin aux morts maternelles et infantiles évitables en Afrique d'ici à 2030.
Cette seconde conférence MNCH organisée sous l'égide de la Commission de l'Union africaine a réuni plus de 1 000 délégués, experts techniques et responsables de la santé gouvernementaux de 25 pays africains.
Dans son discours d'ouverture, la première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, a déclaré que l'objectif d'éviter les morts maternelles et infantiles évitables en Afrique d'ici à 2030 n'est pas inatteignable, même si beaucoup reste à faire pour que le continent arrive à son objectif de zéro mort maternelle et infantile.
"Nous sommes engagés à cette trajectoire car il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais l'objectif que nous poursuivons n'est pas inatteignable", a déclaré Mme Kenyatta.
A cette occasion, la première dame a invité les hommes à s'engager dans les initiatives ciblant la santé des femmes et des enfants.
Il est nécessaire d'évaluer et de prendre la mesure des succès remportés jusqu'à présent vers l'objectif de zéro mort maternelle et infantile en Afrique, y compris les investissements énormes réalisés par différents gouvernements pour réponde aux besoins de santé des femmes et des enfants.
"Collectivement, nous avons élargi notre champ de travail pour porter attention aux problèmes qui sous-tendent la vulnérabilité des femmes et des enfants", a-t-elle dit.
La santé des femmes découle d'une myriade de questions couvrant les réalités socioéconomiques, politiques et culturelles, qui diffèrent d'une communauté et d'une région à l'autre, a souligné Mme Kenyatta.
"Nous devons encourager une plus grande implication des hommes dans les questions de MNCH et nous engager à renforcer tout notre système de santé dans la poursuite d'une santé universelle pour tous", a-t-elle dit.
Elle a souligné la nécessité de maintenir la dynamique concentrée actuelle pour répondre aux besoins de santé des femmes et des enfants, y compris par des investissements continus.
Tout en évoquant des progrès remarquables en matière de santé maternelle et infantile par son pays, la secrétaire kényane à la santé, Sicily Kariuki, a appelé à des moyens plus innovants de mettre fin à la mortalité maternelle et infantile sur le continent africain.
Le coordinateur résident des Nations Unies, Siddharth Chatterjee, a salué l'engagement déterminé du Kenya à réduire la mortalité maternelle et infantile dans le pays au cours des cinq dernière années.
Les efforts de la première dame et la volonté politique du gouvernement national, sous la forme d'initiatives proactives, ont généré des dividendes énormes en termes de santé des mères et des bébés dans ce pays qui a entrepris une longue marche vers une couverture de santé universelle, a affirmé M. Chatterjee.