Dernière mise à jour à 14h34 le 09/10
La Banque mondiale et l'Organisation pour la recherche sur l'agriculture et l'élevage du Kenya (KALRO) ont lancé lundi une plateforme expérimentale d'observation agricole, destinée à faciliter l'accès à des données géospatiales de météorologie agricole en haute résolution.
Ladisy Chengula, spécialiste en économie agricole auprès de la Banque mondiale, a déclaré que cette plateforme permettrait de relayer toutes sortes d'informations sur les probabilités de sécheresse ou d'inondations dans le pays.
Cette plateforme pilote, d'un coût de 100 millions de dollars américains, aidera les dirigeants kenyans à mieux prédire les périodes de pluie ou de sécheresse, et donc à en informer à temps les agriculteurs, a-t-il indiqué.
Après le Kenya, cette plateforme sera également lancée en Ethiopie et dans les pays du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), a-t-il ajouté.
Eliud Kireger, directeur général du KALRO, a indiqué que 35 membres du personnel étaient en train d'être formés à l'analyse prédictive et à son application à l'agriculture.
Les pluies erratiques, les épidémies, les inondations, les conflits, les vols de bétail, la sécheresse et la volatilité des prix sont autant de menaces aux secteurs kenyans de l'agriculture et de l'élevage, a-t-il souligné.
Face aux conditions climatiques hostiles qui affectent l'agriculture, il est devenu nécessaire de s'appuyer sur l'analyse prédictive des données pour obtenir de meilleurs renseignements et pour formuler des prévisions.
Boniface Akuku, directeur de l'Information, de la Communication et des Technologies au sein du KALRO, a déclaré que cette plateforme s'appuierait sur de nouvelles technologies comme le big data et les applications mobiles, afin d'aider les agriculteurs à accéder plus rapidement et plus facilement à l'information.