Dernière mise à jour à 08h20 le 09/10
Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a réaffirmé lundi le souhait de son pays d'adhérer à l'espace Schengen aussi tôt que possible, à l'occasion d'une rencontre avec son homologue néerlandais Stef Blok.
Les dossiers relatifs aux actions extérieures de l'Union européenne (UE) ont été abordés lors de cette réunion, avec un accent sur la politique d'expansion du bloc et sa relation avec les États voisins à l'Est, a précisé M. Melescanu.
"J'ai profité de cette occasion pour exprimer mon espoir que l'engagement ferme de la Roumanie sur ces points ...puisse se traduire aussi vite que possible en adhésion de notre pays en tant que membre à part entière à l'espace Schengen", a dit le ministre dans un communiqué de presse conjoint avec son homologue néerlandais.
L'adhésion à l'espace Schengen a été un long processus pour la Roumanie et la Bulgarie, dont l'entrée dans cet espace sans frontières a été régulièrement reportée depuis 2011, et les Pays-Bas sont l'un des États membres à s'être opposés à cette candidature au fil des années.
L'avenir de l'Europe a été un autre sujet central de ces discussions, selon M. Melescanu, et malgré certaines divergences d'opinions sur certains dossiers spécifiques, il est important de noter que les deux pays travaillent fondamentalement à réaliser leur aspiration commune de consolider l'unité de l'Europe, a-t-il poursuivi.
Il s'est dit convaincu que la collaboration entre la Roumanie et les Pays-Bas serait excellente lors de la présidence tournante de l'UE qu'assumera la Roumanie au premier semestre de 2019 et qu'elle favoriserait la consolidation des relations bilatérales, apportant une contribution importante à l'avenir de l'Europe.
M. Block a affirmé que son pays soutenait les priorités que s'est fixée la Roumanie pour sa présidence de l'UE, dans la perspective de promouvoir les valeurs de l'UE.
Il a spécifiquement indiqué que la Roumanie prendrait la présidence de l'UE "à un moment très important pour l'Europe et pour le monde", citant à cet égard les questions du Brexit, des migrations, des négociations du cadre financier pluriannuel, des élections législatives européennes et de la mise en place d'une nouvelle Commission européenne.