Dernière mise à jour à 09h36 le 03/11
La Chine est un partenaire "crédible et sérieux" des pays africains qui cherchent à combler le déficit d'électricité et à stimuler le développement économique, selon le ministre guinéen de l'Energie et de l'Hydraulique, Cheick Taliby Sylla.
Dans une interview exclusive accordée à Xinhua lor de son récent séjour à Yaoundé, la capitale du Cameroun, M. Sylla a déclaré que l'Interconnexion énergétique mondiale (ou GEI, acronyme anglais pour Global Energy Interconnection), une initiative chinoise, pourra aider à surmonter le déficit d'électricité de l'Afrique et à booster la croissance de l'ensemble du continent.
Proposé par la Chine en 2015, GEI vise à construire un réseau électrique intelligent à l'échelle mondiale basé sur les technologies de transmission à ultra haute tension (UHV). Il s'agit d'une plate-forme pour le développement, le déploiement et l'utilisation étendus de l'énergie propre dans le monde entier.
"Qui dit l'électricité, parle du développement, de l'amélioration des conditions de vie des populations", a indiqué M. Sylla. Pourtant, "il y a beaucoup de citoyens africains, surtout ceux qui habitent les zones rurales, n'ont pas accès à l'électricité", a-t-il déploré.
Pour lui, l'Afrique devrait s'électrifier pour s'émanciper, et la Chine en tant que "grande nation" et "partenaire crédible et sérieux" de l'Afrique, apporte à cette dernière des solutions durables pour son développement.
"La Chine est d'en train d'apprendre (à l'Afrique) comment se développer, comment créer la croissance (...) en apportant aussi ses moyens financiers", a fait remarquer M. Sylla.
"Il y a certains pays qui pensent que la Chine est en train de faire endetter l'Afrique, et que cela est préjudiciable pour le développement de nos pays", a-t-il dit et d'affirmer que "toutes les autorités africaines sont unanimes que la Chine, au contraire, est en train d'aider les pays africains à créer les infrastructures indispensables au décollage économique, à l'émergence pour pouvoir créer les meilleures conditions de vie en Afrique".
En septembre, le gouvernement guinéen a signé un accord de partenariat avec Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization (GEIDCO), une organisation internationale mise en place à l'appel de la Chine, afin de réaliser conjointement le projet GEI en Afrique.
"C'est une vision futuriste, très ambitieuse, qu'il faut prendre très au sérieux si on veut que l'énergie soit pour tous", a dit M. Sylla.
Selon lui, l'accord Chine-Guinée est un premier pas en Afrique vers un projet "pharaonique" qui fait l'objet d'un examen minutieux par d'autres pays africains.
"Il faut y penser qu'à long terme, l'Afrique en bloc puisse être interconnecté dans le domaine de l'énergie et des infrastructures", a poursuivi M. Sylla, ajoutant que les pays africains pourraient dès lors accélérer l'industrialisation et exploiter leurs ressources "sur place" pour que "la plus-value soit créée et restée dans nos pays".
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