Dernière mise à jour à 08h23 le 25/12
Des agents retraités de la police centrafricaine, parmi les 286 admis à la retraite en juin 2017, et des veuves des policiers décédés ont manifesté ce lundi devant l'Assemblée nationale (parlement centrafricain), a constaté un correspondant de Xinhua.
Ces manifestants exigent l'implication du président de l'institution dans la quête des réponses aux problèmes auxquels qu'ils sont confrontés, y compris notamment les arriérés des salaires des régimes antérieurs et le paiement des pensions à compter de la date de cessation de travail en juin 2017.
Le ministre centrafricain de l'Intérieur chargé de la sécurité publique, Henri Wanzé Linguissara, clairement incriminé par les manifestants, a renvoyé la balle dans le camp du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, très engagés dans les réformes du secteur de la sécurité en Centrafrique.
Il a indiqué que les fonds sont actuellement disponibles.
Seulement, les partenaires qui sont sur le dossier procèdent encore à des tries et s'attendent à ce que la liste des veuves et orphelins soit à jour, a-t-il ajouté.
Fatigués de se soumettre aux procédures pour entrer dans leurs droits financiers, et tenant compte du décès de 19 de leurs collègues, dans le grand dénuement, les retraités de la police centrafricaine, qui se sont réunis en assemblée générale samedi dernier, avaient promis de se faire entendre ce lundi. Ils ont critiqué sans-cesse le gouvernement pour ne pas tenir ses promesses en la matière.