Dernière mise à jour à 10h55 le 26/12
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Sayala, a souligné mardi la nécessité de lever partiellement l'embargo international sur les armes imposé à la Libye afin de renforcer la sécurité du pays.
M. Sayala a tenu ces propos lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de l'Intérieur, Fathi Bashagha à Tripoli, quelques heures après l'attaque meurtrière contre le siège du ministère des Affaires étrangères, qui a fait plusieurs morts et blessés.
"Nous sommes déterminés à faire pression et à continuer de demander la levée partielle de l'embargo sur les armes. Nous ne pourrons pas appliquer les mesures de sécurité sans la levée de l'embargo sur les armes", a-t-il déclaré. "La communauté internationale doit réagir si elle veut résister au terrorisme", a-t-il ajouté.
M. Sayala a déclaré qu'aucun document important de son ministère n'avait été endommagé, confirmant que le ministère reprendrait ses activités mercredi dans un siège provisoire.
M. Bashagha, pour sa part, a dit que des enquêtes étaient toujours en cours et que des preuves étaient en train d'être rassemblées, confirmant que les trois assaillants seraient identifiés par le recours aux tests ADN.
Au moins trois personnes ont été tuées et dix autres, dont un membre du service médical, blessées dans l'attentat terroriste survenu au siège du ministère libyen des Affaires étrangères à Tripoli. Selon M. Bashagha, aucun groupe n'a encore revendiqué la responsabilité de l'attaque.
En septembre dernier, des membres de l'Etat islamique ont attaqué le siège de la Société nationale du pétrole au centre-ville de Tripoli, tuant deux personnes et blessant plusieurs autres.