Dernière mise à jour à 08h46 le 09/01
L'Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM, la principale centrale syndicale du pays), a annoncé mardi dans un communiqué une grève de trois jours du 9 au 11 janvier 2019 après l'échec de ses négociations avec le gouvernement.
Dans le communiqué, le secrétaire général de la centrale, Yacouba Katilé, a accusé le gouvernement de recourir à "la technique d'enlisement et dilatoire" pour empêcher une conciliation.
Si le mot d'ordre est suivi, le pays risque d'être paralysé car l'UNTM regroupe des syndicats des secteurs névralgiques comme l'administration publique, les banques et autres services financiers, la santé, les transports urbains et interurbains.
Toutefois, des sources proches de la centrale ont indiqué que le syndicat des impôts s'est désolidarisé de ce mot d'ordre de grève qui doit concerner l'ensemble des travailleurs du secteur public, parapublic et privé sur l'ensemble du territoire.
Dans ses doléances en 12 points, l'UNTM exige, entre autres, l'augmentation des salaires et le rallongement de l'âge à la retraite et la relecture des conventions collectives du secteur minier.
Des cheminots maliens sont en grève de la faim depuis le 18 décembre 2018 pour réclamer le paiement de dix mois d'arriérés de salaires, rappellent des observateurs locaux.