Dernière mise à jour à 08h56 le 01/02
Au moins deux civils ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi par des membres présumés de la secte islamiste Boko Haram dans la localité de Goumouldi à l'extrême-nord du Cameroun, a-t-on appris jeudi de sources locales.
Les deux victimes, tous deux hommes, étaient membres d'un comité de vigilance local contre Boko Haram.
"Depuis qu'on a signalé la présence des éléments de Boko Haram à la frontière, nous nous sommes organisés en se relayant pour assurer une surveillance continue de la localité. La première équipe a fini et ils ont pris le relais, vers 19 heures pour finir autour de 5 heures et probablement, leur attaque est intervenue" à ce moment-là, a raconté jeudi à Xinhua Amos Tchendé, également membre du comité de vigilance local.
Selon des sources locales recoupées, les assaillants, environ six individus, venus de la frontière, seraient venus à la recherche des vivres.
Les autorités camerounaises n'ont cessé d'appeler les combattants de Boko Haram à déposer les armes et à bénéficier des mesures de protection offertes dans le cadre du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, créé fin 2018 par le président Paul Biya.