Dernière mise à jour à 08h26 le 02/02
Les pourparlers de paix à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les leaders des groupes armés se sont interrompus depuis jeudi, en raison des discordes sur certains sujets centraux entre les deux parties, a appris Xinhua vendredi de sources proches du dossier.
Depuis mercredi dernier, les groupes armés ont mis sur la table des négociations des revendications dites non négociables. Il s'agit notamment d'une amnistie générale vis-à-vis des leaders des groupes armés, de la dissolution du gouvernement et la nomination d'un Premier ministre dans leur rang. Ces chefs rebelles exigent aussi la restructuration des éléments armés en unités mixtes de patrouille aux côtés des forces régulières.
Se fondant sur ces revendications, les groupes armés ont décidé de se retirer des négociations pour une durée de 48 heures, afin de permettre aux négociateurs et à la délégation gouvernementale de mieux examiner les préoccupations. Les pourparlers, tenus à huis clos depuis le tout début, pourraient reprendre samedi, d'après des sources bien informées.
Selon le scénario conçu par le panel des négociateurs de l'Union africaine, assisté par ceux des Nations Unies, les pourparlers de Khartoum entre le gouvernement et les 14 leaders des groupes armés devrait s'achever par un accord de paix paraphé par les parties, y compris le panel des négociateurs. La signature définitive du document est prévue à Bangui, capitale de la République centrafricaine.