Dernière mise à jour à 09h53 le 25/04
La réforme constitutionnelle sénégalaise portant notamment sur la suppression du poste de Premier ministre, va concerner 22 dispositions de la Constitution, rapporte mercredi la presse locale.
Selon le journal Enquête, après l'adoption du projet la réforme par l'Assemblée nationale où la coalition présidentielle détient la majorité, le président sénégalais va incarner "seul tous les niveaux de décision".
Mais, il ne disposera plus du droit de dissoudre l'Assemblée nationale et celle-ci ne pourra plus provoquer la démission du gouvernement, souligne le journal.
La suppression à terme du poste de Premier ministre a été annoncée par son détenteur Mahammed Boun Abdallah Dionne lors de sa reconduction dans ses fonctions au début avril.
M. Dionne, qui assure en même temps les fonctions de ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République, a indiqué que son gouvernement sera chargé de conduire la réforme devant aboutir à la suppression des fonctions de Premier ministre pour instaurer "mieux d'Etat" et un meilleur suivi des politiques publiques.
Lors d'une rencontre récente avec les députés de la majorité, le président sénégalais Macky Sall a indiqué que ces modifications visent à apporter au régime politique actuel une gouvernance de l'exécutif.
Le bureau de l'Assemblée nationale et la conférence des présidents vont se réunir jeudi pour programmer la commission technique ainsi que la plénière consacrée à l'examen du projet de réforme constitutionnelle.