Dernière mise à jour à 08h52 le 06/05
Le chef de l'Etat algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a déclaré dimanche que l'élection présidentielle serait maintenue au 4 juillet prochain en dépit de l'opposition de la rue.
S'adressant à la nation à la veille du mois de ramadhan, M. Bensalah a rassuré que "le prochain président aura à mener les réformes nécessaires".
Dans leurs manifestations de chaque vendredi, des centaines de milliers d'Algériens refusent l'élection présidentielle et appellent à une période de transition plus longue qui sera conduite par de nouvelles figures politiques.
Cette situation est née du mouvement populaire du 22 février dernier lorsque les Algériens se sont opposés à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat présidentiel.
Le 2 avril dernier, le président Bouteflika, sous la pression de la rue, avait annoncé sa démission et annulé la présidentielle initialement prévue pour le 18 avril. Moins d'une semaine plus tard, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, a été désigné, selon la Constitution algérienne, chef de l'Etat par intérim. Ce dernier a appelé à l'organisation d'une élection présidentielle dans un délai de trois mois.