Dernière mise à jour à 11h02 le 02/06
Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), a déclaré que la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) d'Afrique, entrée en vigueur jeudi, constitue un stimulant prometteur pour la croissance économique en Afrique.
Mme Songwe a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le président du Comité économique et social européen, Luca Jahier, vendredi soir, a indiqué la CEA dans un communiqué publié samedi.
Avec l'entrée en vigueur jeudi de la ZLEC, les pays africains sous l'égide de l'Union africaine (UA) devront lancer la phase opérationnelle de l'accord de libre-échange africain en juillet de cette année lors du sommet extraordinaire de l'UA à Niamey, au Niger.
Lors de sa rencontre avec la délégation de l'Union européenne (UE), Mme Songwe a souligné "le rôle de la ZLEC en tant que stimulant enthousiasmant et prometteur pour la croissance économique en Afrique, les investissements dans les infrastructures ainsi que pour aider à s'attaquer aux causes économiques de la migration africaine vers l'Europe, entre autres", précise le communiqué de la CEA.
"L'un des impacts les plus importants de la ZLEC est qu'elle ouvre la porte au financement des besoins en infrastructures de l'Afrique, qu'il s'agisse des chemins de fer, des autoroutes, des télécommunications ou de l'énergie", a dit Mme Songwe.
Les responsables de la CEA et de l'UE "sont convenus de travailler ensemble sur des moyens concrets de renforcer le rôle des acteurs non étatiques au début de la mise en œuvre de la ZLEC", ajoute le communiqué.
Le pacte continental de libre-échange a jeté les bases de ce qui pourrait être la plus grande zone de libre-échange du monde par le nombre de pays participants, couvrant plus d'1,2 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné de 2 500 milliards de dollars, a affirmé l'Union africaine.
De son côté, la CEA estime qu'une fois opérationnel, l'accord devrait faire augmenter le niveau des échanges intra-africains de plus de 52% d'ici à 2020.