Dernière mise à jour à 17h18 le 13/08
La plupart des jeunes zambiens sont intéressés par l'apprentissage du mandarin comme seconde langue pour surmonter les problèmes de communication avec les investisseurs chinois, a déclaré lundi une responsable du gouvernement zambien.
La hausse des investissements chinois requiert des habitants locaux qu'ils communiquent en mandarin afin de faciliter le dialogue, selon Mary Chibesa, commissaire du district de Chingola.
"Pour lever les obstacles à la communication, notamment avec les investisseurs chinois qui créent des emplois en Zambie, nos jeunes devraient savoir comment communiquer en mandarin", a-t-elle indiqué dans une interview à Xinhua.
Mme Chibesa a affirmé que le flux d'entreprises chinoises dans le district de Chingola et dans le pays en général appelait à une amélioration de la communication.
"Tout comme les Chinois souhaitent agir exactement comme les Zambiens et apprennent les langues locales, il est important que les locaux apprennent le mandarin comme seconde langue", a-t-elle soutenu.
Selon elle, l'introduction du mandarin dans le programme des écoles zambiennes est une avancée dans la bonne direction.
"La Chine travaille avec les nations africaines afin d'apporter le développement, surtout en matière d'infrastructures, et l'apprentissage du mandarin est une priorité", a assuré Mabvuto Phiti, un jeune entrepreneur local.
Les jeunes devraient profiter de la possibilité d'apprendre le mandarin s'ils veulent créer des liens commerciaux avec leurs homologues en Chine, a-t-il déclaré.