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En RDC, gagner "la guerre contre Ebola" requiert un financement rapide de la riposte

Xinhua | 02.09.2019 11h17

Au deuxième jour de sa visite en République démocratique du Congo (RDC), le chef de l'ONU Antonio Guterres s'est rendu à Mangina - épicentre de la crise d'Ebola - où il a appelé les partenaires internationaux à honorer leurs promesses de financement de la riposte contre l'épidémie mortelle, a-t-on appris dimanche du site de l'ONU.

A Mangina, le chef de l'ONU a tenu à exprimer toute son admiration pour le courage, la résilience et l'engagement de la communauté contre Ebola et des patients qui sont guéris. Les personnes guéries sont le témoignage le plus important qui démontre qu'il y a une solution pour l'Ebola et qu'il faut que tout le monde se présente quand il y a des symptômes pour pouvoir être traité, a déclaré M. Guterres lors de sa visite au CTE. "Cela démontre que ça vaut la peine de faire le traitement, que ça vaut la peine de se présenter à des centres de traitement comme celui-ci".

Le secrétaire général a commencé sa visite en RDC dans l'est du pays pour manifester sa solidarité avec les victimes du "drame terrible d'Ebola" qui a déjà fait plus de 2.000 morts en 13 mois, selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

A Mangina, le chef de l'ONU, accompagné du directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également constaté la riposte mise en place sur le terrain face à Ebola ainsi que les efforts du personnel humanitaire et de santé.

Mais les fonds nécessaires pour la riposte Ebola manquent. "La communauté internationale a bien répondu à nos appels en matière de financements. Les financements promis jusqu'à la fin de l'année correspondent plus ou moins aux besoins en matière de lutte contre l'Ebola mais seulement 15 % a été versé jusqu'à présent", a alerté M. Guterres

"Cela veut dire qu'il y a un problème de liquidité dans la réponse qui est extrêmement sérieux", a déclaré le secrétaire général. "Et quand il n'y a pas de cash, même s'il y a des promesses, la réponse contre l'Ebola s'arrête. Et si on perd une semaine dans la réponse contre l'Ebola, on ne perd pas qu'une semaine : on peut perdre la guerre contre l'Ebola",a-t-il prévenu le chef de l'ONU.

Depuis l'épicentre de l'épidémie d'Ebola, le chef de l'ONU a sollicité une "solidarité accrue" de la communauté internationale. Tous les pays et toutes les organisations qui se sont engagés à financer la riposte à Ebola doivent très rapidement octroyer les fonds qu'ils ont promis, a-t-il souligné.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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