Dernière mise à jour à 11h08 le 03/09
Iaia Djalo, ancien conseiller spécial du président bissau-guinéen et leader du Parti de la nouvelle démocratie (PND), a été désigné candidat du parti à l'élection présidentielle de la Guinée-Bissau prévue le 24 novembre prochain, selon un communiqué de press du Conseil national du PND dont Xinhua a obtenu une copie ce lundi.
Dans un vote au sein du Conseil national du PND, 131 membres sur 151 ont voté pour M. Djalo, et 11 membres pour Braima Cassama, alors que neuf personnes se sont abstenues, précise le communiqué.
M. Djalo, ministre du Commerce et de l'Artisanat de l'actuel gouvernement d'Aristides Gomes, a participé à toutes les élections présidentielles depuis 2005.
Dans un discours, le candidat désigné a promis de garantir, s'il est élu, la stabilité gouvernementale et parlementaire.
Il a également promis de favoriser les relations avec l'Union européenne, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l'Union africaine (UA) et les Nations Unies (ONU), afin de promouvoir la Guinée-Bissau dans le monde entier.
Par ailleurs, le coût de l'élection présidentielle bissau-guinéenne a été estimé à 5,9 millions d'euros, par Odete Semedo, ministre de l'Administration territoriale en charge de la gestion des élections.
Elle a évoqué ce chiffre à la presse lundi à la suite d'une rencontre avec les partis politiques et après une compression budget initial de 8,7 millions d'euros, décidée par le ministère des Finances.
Le montant retenu inclut les dépenses et les dettes présentées par diverses entités participant au processus, notamment le ministère public, la Commission nationale électorale (CNE), les forces de défense et de sécurité, le Bureau d'appui technique au processus électoral (GTAPE) et le ministère de l'administration territoriale, a-t-elle précisé.
Sur le montant global prévu pour la présidentielle, le gouvernement bissau-guinéen "finance déjà les principales dépenses" et le Portugal a déjà proposé de fournir du matériel électoral, qui devrait être comptabilisé dans le budget, a expliqué Mme Semedo.