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Combien les États-Unis ont-ils donné aux émeutiers de Hong Kong ?

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.08.2019 14h06

Sous l'effet d'éléments violents et chaotiques à Hong Kong, l'état de droit et la liberté que les Hongkongais chérissent le plus sont piétinés sans vergogne sur le terrain. Les forces américaines anti-chinoises sont dans les coulisses : non seulement elles agitent leur drapeau pour appuyer leurs remarques irresponsables, mais elles donnent aussi de l'argent et des conseils en privé. Comment sont-elles intervenues pas à pas dans les émeutes à Hong Kong ? Inconnues du monde extérieur, il est toutefois possible d'apercevoir une ou deux de ces transactions secrètes grâce à des rapports publics. Mais nous pourrions tout aussi bien parler avec des faits et parler avec des chiffres.

Selon une enquête du journal « Ta Kung Pao » de Hong Kong, le « Hong Kong Human Rights Watch », un groupe pionnier dans la lutte contre la révision, reçoit des subventions du National Endowment for Democracy (NED) depuis 1995. Au cours des années, il a totalisé plus de 15 millions de dollars de Hong Kong. Selon le Wen Wei Po, un autre journal de Hong Kong, de 1995 au début de 2015, la NED a parrainé des organisations de l'opposition à Hong Kong par l'intermédiaire de ses filiales, pour un financement total de plus de 3,95 millions de dollars. En 2018, les données accessibles au public de NED ont montré que la Chine se classait au premier rang de toutes les allocations à tous les pays, atteignant 6,5 millions de dollars !

Ces chiffres ne sont que la partie visible de l'iceberg, car la plupart des dépenses de la Fondation sont « trop sensibles » et ne sont pas divulguées. La NED est connue comme une organisation non gouvernementale, mais il est notoire qu'elle est étroitement liée au Congrès américain et aux unités de renseignement et est à l'origine de nombreuses « révolutions de couleur ». En regardant les récentes manifestations à Hong Kong et en suivant les traces publiques de l'opposition, chacun peut constater le rôle particulièrement scandaleux joué par la NED. Par exemple, des opposants tels que Martin Lee Chu-ming et Nathan Law Kwun-chung se sont rendus aux États-Unis en mai pour demander une intervention à Hong Kong. À ce moment-là, le responsable du projet NED Asie a déclaré avec la plus abrupte franchise à Law Kwun-chung « Chaque année, de 2014 à 2017, je vous ai posé la même question : que pouvons-nous faire pour vous et comment pouvons-nous vous aider ? ». Depuis lors, les événements à Hong Kong se sont intensifiés et les manifestations sont devenues violentes.

Ironiquement, Law Kwun-chung s'est envolé vers les États-Unis pour commencer sa vie d'études à Yale alors même que le chaos violent battait son plein à Hong Kong. Certains internautes ont répondu avec une ironie mordante, disant qu'il « était allé chez son maître américain recevoir la récompense de ses mérites ». Pour mener à bien leur stratégie d'intervention, les États-Unis ont adopté une approche à plusieurs volets. Ils ont non seulement investi dans les éléments troublés de Hong Kong et dans l'opposition, mais leur ont également apporté un soutien soi-disant diplomatique et de l'opinion publique, mais aussi offert d'autres avantages. Par exemple, en leur proposant des études à l'étranger pour résoudre leurs problèmes, en les invitant à venir aux États-Unis pour accroître leur visibilité internationale de temps en temps et en les rencontrant à Hong Kong pour « les regonfler à bloc », etc.

Derrière la récompense, il doit nécessairement y avoir un « homme courageux ». Des « Trois clowns d'Occupy Central » de naguère au « gang des quatre qui plongent Hong Kong dans la catastrophe » d'aujourd'hui, ils s'entendent bien à l'intérieur et à l'extérieur et encouragent la violence pour provoquer des désastres Hong Kong et y semer le chaos. WikiLeaks, par exemple, a confirmé que Jimmy Lai Chee-ying, président du One Media Group de Hong Kong, est un « super médaillé d'or » de l'opposition et un intermédiaire entre certaines forces aux États-Unis et à Hong Kong. Il a grandement contribué au programme anti-révision et a même pris les devants. C'est avec leur soutien financier, leur aide et leur motivation que les radicaux ont assiégé le Conseil législatif, le bureau de liaison avec la Chine et le commissariat de police, ont agressé des policiers, des passants et même des représentants des médias et ont jeté des bombes incendiaires, incendié des voitures de feu et utilisé des explosifs. Des actes de violence similaires ont dégénéré jusqu'à l'émergence de signes de terrorisme.

Dans une certaine mesure, c'est le financement de certaines institutions aux États-Unis qui a suscité la mobilisation des émeutiers, et l'aide de certains Américains qui ont contribué à ces excès de violence à Hong Kong. À cet égard, la situation actuelle de troubles violents à Hong Kong « ne peut être ignorée » aux États-Unis, et elle est également dans les esprits. Dans un article publié récemment sur le site Internet du journal allemand Handelsblatt, les États-Unis ont exhorté Hong Kong et Beijing à faire preuve de retenue, tout en suscitant des conflits par des suggestions, des actions et de l'argent.

Le président américain Lincoln a dit un jour : « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. ». Il n'est pas difficile de savoir que la récente violence à Hong Kong est l'œuvre des États-Unis. Les États-Unis ont investi beaucoup de ressources et d'énergie pour continuer à « opérer » à Hong Kong. Il n'est pas difficile de deviner quels petits comptes mesquins sont derrière : il s'agit d'engranger des atouts pour gagner le jeu contre la Chine. Et en fin de compte, il ne s'agit rien d'autre que de semer le désordre à Hong Kong pour en faire un problème pour la Chine, et ensuite bloquer ou contenir le développement de la Chine.

Par Ren Chengqi, journaliste de l'édition d'Outre-mer du Quotidien du Peuple

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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