Dernière mise à jour à 15h49 le 22/08
Le 19 août, deux géants américains des médias sociaux, Twitter et Facebook, sont intervenus inopinément pour fermer près de 1 000 comptes de la partie continentale de la Chine révélant les actes violents de manifestants à Hong Kong sous prétexte de « diffusion officielle de fausses informations ». Des responsables de Twitter ont déclaré que la raison de la suspension de ces comptes était « qu'ils ont un "contexte officiel" et que, par une action concertée et unifiée, ils diffusent et amplifient diverses informations relatives à Hong Kong, minant la "légitimité" des manifestations à Hong Kong ». Cela montre clairement au monde que des entreprises de réseaux sociaux occidentales telles que Twitter et Facebook, censées être « techniquement neutres », qualifient les voix qui véhiculent la vérité de « rumeurs » et les ont étranglées sans vergogne, dans une tentative de taire les Chinois complètement.
En fait, le contenu de ces comptes, basé sur les résultats des inspections manuelles, ne fait que, sans exception, divulguer la vérité sur les émeutes de rue à Hong Kong et sur les attaques dirigées contre la police par les manifestants. Dire de ces comptes, qui publient des récits spontanés soutenant la police, insultant les voyous et révélant la vérité qu'ils ont un « contexte officiel », et considérer que des comportements répréhensibles tels que les coups, les calomnies et les incendies déclenchés par des manifestants sont « légitimes et raisonnables », expose à nouveau le visage hideux et les actes éhontés de certains pays intervenant dans les affaires intérieures de la Chine et constitue également une gifle cinglante à cette soi-disant « liberté d'expression » et « liberté de la presse » dont ils se font les avocats.
Que les jeunes Chinois communiquent spontanément avec les populations locales sur les médias sociaux Internet, à leur manière, afin de protéger et de soutenir Hong Kong, quoi de plus naturel et raisonnable ? Cependant, les actions de Twitter et Facebook ont directement fait tomber le masque qui entoure la prétendue liberté de la presse en Occident : il n'existe pas de liberté objective et véritable de la presse, pas de vérité objective et neutre, il y a seulement des stratégies de contrôle de l'information au service des intérêts nationaux de pays spécifiques, il y a seulement du blocage et du filtrage d'informations nues qui suivent des stéréotypes idéologiques spécifiques, et il n'y a, sur le terrain de la compétition idéologique, que « seuls ceux qui m'obéissent seront prospères ».
A bien y réfléchir, ce que Twitter a fait n'a rien de bien surprenant. Lorsque des troubles de la rue ont éclaté en Iran pour renverser le gouvernement, des membres du département d'État américain ont directement appelé le fondateur de Twitter pour retarder la mise à niveau initiale du système et garantir que les activistes iraniens puissent utiliser Twitter pour continuer à organiser leurs activités connexes. Certains anciens membres clés de la Stratégie du 21e siècle du département d'État américain en matière de politique ont fait appel à Twitter pour prendre en charge la stratégie internationale de Twitter. Ils ont témoigné que Twitter n'était pas tant une plate-forme médiatique que le « média impérialiste » du département d'État américain. Sous la direction de Jack Dorsey, son fondateur, Twitter a joué un rôle de pionnier dans l'hégémonie américaine sur la stratégie de liberté de l'Internet consistant à utiliser les médias sociaux pour s'immiscer dans les affaires internes des autres pays. Et cette fois, la même chose se répète. De même, la démarche de Facebook repose en grande partie sur les règles du jeu exactes de la politique intérieure américaine.
Dès septembre 2018, deux chercheurs de l'Université Oxford ont analysé 1,1 million de données chinoises sur Twitter et ont découvert un grand nombre de textes anti-chinois générés par des programmes robotiques automatisés, qui ont automatiquement construit un « cyberespace anti-chinois ». Cette initiative de Twitter confirme encore les résultats des recherches précédentes : si le contenu publié par les utilisateurs répond aux normes idéologiques fixées par Twitter et les intérêts nationaux des États-Unis, Twitter adoptera une attitude relativement détendue et même ignorante ; Si le contenu ne répond pas à ses exigences, Twitter lancera un processus « scientifique, normatif, ouvert et juste », et cette partie du contenu sera supprimée avec une apparence de dignité qui ne trompe personne. Sur le problème de Hong Kong, les critères de Twitter sont très clairs : les discours qui disent que ce que fait la foule est bien répondent aux critères de Twitter, les discours qui disent que ce que fait la police est bien ne répondent pas aux critères de Twitter et en ce cas ils sont supprimés sans autre forme de procès. Quel genre de critère est-ce ? Qui cela sert-il ? Quels intérêts cela satisfait-il ? Il n'est évidemment pas nécessaire de s'attarder davantage sur ce point.
En Europe et aux États-Unis, la soi-disant liberté de la presse est devenue une sorte serviette de table, un chiffon ou une feuille de vigne, utilisés pour effacer ou masquer les taches de sang qui maculent les coins de la bouche de l'hégémonisme, utilisée pour effacer le désordre laissé par les émeutiers, pour couvrir l'égoïsme et l'attitude moralisatrice du centralisme occidental. Afin de faire face à l'inquiétude causée par le développement de la Chine, les États-Unis ont complètement déchiré le voile de la honte et sont partis au combat pour ainsi dire nus, ce qui ne peut qu'accélérer le déclin et l'effondrement de leur hégémonie.
Aucun pays ne peut changer le fait que Hong Kong appartient à la Chine et aucun pays ne peut bloquer le processus historique du développement de la Chine : les clowns qui sortent comme un diable de sa boîte, qu'il s'agisse de Twitter ou de Facebook, ou des forces qui sont derrière eux, laisseront une marque hideuse et indélébile que même le temps qui passe n'effacera pas.