Dernière mise à jour à 10h18 le 14/10
Le projet de loi de finances de l'Algérie pour l'exercice 2020 a été adopté dimanche en conseil des ministres.
L'approbation de ce projet de loi intervient dans un contexte politique et socioéconomique particulier, dans la mesure où le pays traverse depuis le 22 février dernier une crise institutionnelle, et une impasse sans précédent conduisant au départ de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, ont fait remarquer des observateurs locaux.
Selon un communiqué du conseil, le projet de loi de finances a été élaboré "afin de préserver les grands équilibres financiers et un taux d'inflation réduit, sans remise en cause du caractère social de l'Etat et des secteurs dits prioritaires, à leur tête l'éducation nationale et la santé".
En termes chiffrés, le cadrage macroéconomique retenu pour l'exercice 2020 table sur un prix référentiel de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance prévisionnel de 1,8% et un taux d'inflation de 5,59%.
La loi prévoit des recettes de 6 239,7 milliards de dinars, dont 2 200,3 milliards de dinars de fiscalité pétrolière.
Quant aux dépenses publiques, les budgets de fonctionnement et d'équipement sont estimés, au titre de l'exercice 2020, à 7 773 milliards de dinars.
Le texte sera soumis aux deux chambres du Parlement avant son adoption définitif et sa publication dans le Journal officiel avant la fin de l'année en cours.