Dernière mise à jour à 11h12 le 18/10
La Commission nationale électorale (CNE) de la Guinée-Bissau a averti ce jeudi que la date de l'élection présidentielle pourrait être compromise si le soutien financier promis par la communauté internationale n'était pas disponible.
Cet avertissement a été lancé par la porte-parole de CNE, Felisberta Moura Vaz qui, lors d'une conférence de presse, a invité les partenaires internationaux à débloquer les fonds nécessaires à la tenue de l'élection présidentielle du 24 novembre prochain.
D'après elle, "plus de 300 millions de francs sont nécessaires pour organiser l'élection, assurer la logistique et faire face aux dépenses liées à la campagne d'éducation civique".
Les appuis sont attendus notamment de l'Union européenne, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et de l'Union africaine.
En vertu de la loi électorale, la CNE est chargée de la gestion du processus électoral et du scrutin.
Douze candidats sont en lice, dont trois sont indépendants et neuf sont soutenus par des partis politiques.
De son côté, le Conseil de sécurité des Nations Unies a souligné ce jeudi qu'il était "impératif" d'organiser l'élection présidentielle en Guinée-Bissau le 24 novembre et appelé la communauté internationale à fournir un soutien technique et financier, selon un communiqué de son bureau à Bissau.
Dans son communiqué, le Conseil a rappelé aux acteurs politiques bissau-guinéens que "tout doit être mis en oeuvre pour que les élections soient inclusives, crédibles, équitables et pacifiques, avec la participation effective des femmes et des jeunes candidats".
Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté également les forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau à maintenir leur neutralité pendant le processus électoral.