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La coopération sino-mauritanienne accélérera l'industrialisation du secteur sucrier en Mauritanie

Xinhua | 13.11.2019 10h26

En octobre 2017, un projet signé conjointement par la Compagnie Mauritanienne de Sucre et Dérivés (COMASUD) et la grande société de construction chinoise Hunan Construction Engineering Group Co., Ltd. (HCEG), a apporté une opportunité au développement de l'industrie sucrière en Mauritanie. Non seulement il promouvra l'industrialisation du secteur sucrier du pays, mais il devient également un symbole de la coopération entre la Chine et la Mauritanie.

La Mauritanie, située en Afrique du Nord-Ouest, a une forte demande en sucre, mais ne possède aucune usine sucrière. Le sucre que les Mauritaniens consomment, dont la quantité annuelle atteint les 200.000 tonnes, dépend entièrement des importations.

La HCEG, s'appuie sur son expérience et ses atouts en matière d'investissement, de construction, de gestion et d'exportation des équipements électromécaniques pour le projet et elle s'est associée également avec deux autres célèbres entreprises chinoises afin concevoir une solution intégrale pour l'industrie sucrière mauritanienne. La coopération des deux pays dans ce secteur a ainsi vu le jour.

La HCEG adopte et introduit les technologies avancées en termes de variétés sucrières, de la production de sucre brut et de sucre raffiné en Mauritanie. En même temps, elle attache une grande importance à la protection environnementale : le gaz émis, les déchets, les résidus et l'eau usée sont entièrement traités par des appareils adéquats.

Quant à la gestion opérationnelle, la HCEG valorise pleinement les politiques locales de soutien et profite des lois mauritaniennes relatives aux zones franches et à la protection des investissements étrangers, ainsi que des politiques locales favorables aux projets dans le secteur sucrier. Cette société chinoise met en place également une entreprise de gestion. Elle se consacre principalement à l'élaboration du plan stratégique, à la formation du personnel destinée à 5.000 ouvriers locaux et à la mise en place des réseaux de vente pour assurer la réussite et la pérennité du projet. Parallèlement, elle vise à construire une base pilote d'agriculture moderne et une ville moderne afin de réaliser un développement économique durable en Mauritanie.

Après la mise en service du projet, 8.000 hectares de terres seront cultivés et produiront chaque année 900.000 tonnes de cannes à sucre. La raffinerie produira chaque année 100.000 tonnes de sucre brut et 97.300 tonnes de sucre raffiné. La généralisation du mode d'exploitation de ce projet en Mauritanie lui permettra de devenir progressivement un pays exportateur de produits sucriers.

Le projet met en place également une chaîne industrielle reliant la culture, la production et la vente, permettant de former une exploitation intégrale. En outre, la formation professionnelle des ouvriers locaux aide à la transmission et au développement sur le territoire mauritanien des technologies globales concernant la sélection des plants, la culture, la transformation, la production et la vente, afin que le pays puisse contrôler et exploiter de manière autonome son industrie sucrière.

En effet, la difficulté du secteur sucrier en Mauritanie est un défi commun pour le continent africain. Selon les statistiques, en 2016, l'Afrique a produit 9,046 millions de tonnes de sucre brut et en a consommé 13,414 millions de tonnes, soit un écart de 4,368 millions de tonnes. Ainsi, la reproduction du projet de l'industrie sucrière mauritanienne semble accessible pour les autres pays africains, leur permettant de profiter de technologies industrielles chinoises de pointe et de se développer dans une voie autonome.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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