Dernière mise à jour à 09h04 le 21/01
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat a réitéré lundi la position commune de l'Afrique en soutien à un cessez-le-feu complet et sans conditions préalables en Libye et au respect de l'embargo des Nations Unies sur les armes dans ce pays ravagé par la guerre.
Le président du bloc panafricain de 55 membres a mis l'accent, dans un communiqué publié lundi, sur l'impératif essentiel de mettre en oeuvre "un cessez-le-feu complet et sans conditions, le respect de l'embargo de l'ONU sur les armes et la nécessité de poursuivre en justice les contrevenants".
M. Mahamat a appelé une nouvelle fois au "retour d'un processus politique inclusif mené et contrôlé par la Libye et qui comprenne un mécanisme de suivi efficace", selon le communiqué de l'UA publié dans la foulée d'une conférence de haut niveau sur la Libye qui s'est tenue dimanche à Berlin, la capitale de l'Allemagne.
Le président de la Commission de l'UA a aussi souligné que la position du bloc sur la Libye était "claire : aucune solution militaire ne peut résoudre ce conflit et chaque solution doit inclure un processus politique mené par la Libye et comprenant un dialogue inclusif".
M. Mahamat a participé à la Conférence de Berlin sur la Libye, note le communiqué.
Le Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, qui a été créé en 2011 peu après le commencement de la crise libyenne en cours, devrait organiser le 30 janvier une réunion de suivi dans la capitale de la République du Congo, Brazzaville. Elle aura pour objectif d'évaluer l'évolution de la situation en Libye en amont du prochain Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains, qui aura lieu les 9 et 10 février au siège de l'UA dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, selon l'UA.
La Libye est déchirée depuis 2011 par la lutte entre les factions armées rivales basées respectivement dans l'est et l'ouest du pays.