Dernière mise à jour à 09h34 le 03/04
Le Rwanda s'apprête à libérer temporairement des détenus ayant commis des délits mineurs enfermés dans différents postes de police dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé jeudi le parquet général rwandais.
Les détenus éligibles comprennent ceux dont les affaires n'ont pas encore été jugées par les tribunaux et qui peuvent reprendre à la réouverture des tribunaux, les femmes détenues avec des bébés, les adolescents et ceux qui peuvent être libérés sous caution de la police, a déclaré le porte-parole du parquet général rwandais, Faustin Nkusi, à la télévision nationale rwandaise.
En mars, le système judiciaire rwandais a suspendu les activités des tribunaux dans tout le pays par mesure de précaution pour freiner la propagation du coronavirus.
M. Nkusi a déclaré que le dépistage des personnes devant être libérées est effectué par une équipe composée de personnes issues des institutions concernées, telles que la police et le parquet général.
Les personnes accusées de crimes graves tels que le meurtre, le terrorisme, la traite des êtres humains, la corruption, l'atteinte sexuelle et les récidivistes ne sont pas éligibles, a-t-il précisé.
Mercredi, le gouvernement rwandais a prolongé de deux semaines supplémentaires, jusqu'au 19 avril, le confinement afin de contenir davantage la propagation du virus.