L'Afrique du Sud prévoit de continuer à investir dans les parcs industriels

Le gouvernement sud-africain a investi plus de 760 millions de rands (environ 45 millions de dollars américains) dans un programme de modernisation des parcs industriels. Il espère par ailleurs que cet investissement se poursuivra car il favorise la création d'emplois et accélère la croissance économique, a déclaré un responsable du gouvernement.

Sipho Zikode, directeur général du développement des zones industrielles et de la transformation économique au ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Concurrence (DTIC), a fait ces remarques lors d'un webinaire dont le contenu a été divulgué jeudi.

"Les travaux en cours ont mis en évidence l'importance d'une gouvernance et d'une gestion très forte et visionnaire au sein de ces parcs industriels. Il existe encore de nombreuses lacunes en matière de gestion qui doivent être comblées. De nombreux parcs obtiennent de bons résultats en termes de planification, de développement et de gestion", a déclaré M. Zikode.

Il a ajouté que les parcs industriels du pays emploient plus de 65.000 personnes.

M. Zikode a souligné que même si le COVID-19 a freiné le progrès, le pays va rebondir et utiliser les zones économiques spéciales pour faire croître l'économie.

"Si nous travaillons en équipe au sein du gouvernement, qui comprendra tous les niveaux de gouvernement, tous les secteurs, l'industrie et la communauté, nous pourrons alors utiliser le développement des infrastructures pour la croissance et la relance de notre pays, même après l'impact de la pandémie COVID-19", a déclaré M. Zikode.

"La pandémie a anéanti une grande partie de l'activité industrielle et a eu un impact sur les chaînes d'approvisionnement au cours des derniers mois, il est donc impératif que nous augmentions les investissements dans nos espaces industriels et que nous examinions comment nous définissons ces espaces afin de les réinventer et de redynamiser nos économies", a déclaré M. Zikode.

Certaines entreprises chinoises, dont BAIC et BAW, ont investi dans des zones économiques spéciales.