Dernière mise à jour à 09h00 le 21/07
La chambre des représentants au Maroc a adopté lundi à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances rectificative 2020, lors d'une séance plénière.
Ce projet de loi, entériné par 73 députés et rejeté par 43 autres, vise à mettre en place des mécanismes de soutien à même d'assurer la reprise progressive de l'activité économique et la préservation de l'emploi ainsi que des mesures pratiques pour améliorer l'efficacité de l'administration.
Il repose sur trois piliers principaux, à savoir l'accompagnement de la reprise progressive de l'activité économique, la protection de l'emploi et l'accélération de la mise en oeuvre des réformes administratives.
En dépit des efforts déployés et des mesures instaurées, les séquelles économiques de la pandémie COVID-19, accentuées par l'impact négatif de la sécheresse, notamment sur la campagne agricole, induisent un écart de l'équilibre des finances publiques par rapport à la trajectoire fixée initialement.
De ce fait, les hypothèses ayant présidé l'élaboration de la loi de finances rectificative 2020 sont fortement compromises. C'est ainsi que le taux de croissance devrait enregistrer une détérioration en plus d'une forte aggravation du déficit budgétaire, estimés, initialement, respectivement à 3,7% et à 3,5%.
Les prévisions de recettes, devraient, en raison de l'impact de la pandémie sur l'activité économique, subir une baisse drastique, principalement pour la composante fiscale dont les recettes devraient enregistrer une baisse de 18,59%.