Dernière mise à jour à 13h58 le 17/11
L'Algérie a enregistré lundi un nouveau record en termes de contaminations quotidiennes au nouveau coronavirus (COVID-19) avec un chiffre de 910 infections au cours des 24 dernières heures, dépassant ainsi celui de vendredi dernier qui était de 867 cas.
Dans son décompte quotidien, le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie a fait savoir que les services sanitaires ont recensé 910 nouveaux cas, 455 guérisons et 14 décès ; le bilan de la veille faisant état de 860 nouvelles infections, 434 guérisons et 15 décès.
Ce nouveau record de contaminations intervient la veille de l'entrée en vigueur du durcissement des mesures de lutte prises dimanche par le gouvernement dans l'espoir de contrecarrer la recrudescence "inquiétante" du COVID-19.
Le nouveau dispositif imposé à 32 départements au lieu de 29 sur les 48 que compte le pays, prévoit l'extension des horaires de confinement à domicile de 20H00 jusqu'au lendemain à 05H00 au lieu de 23H00 jusqu'au lendemain à 06H00, ainsi que l'obligation faite à certaines activités commerciales de baisser rideau à partir de 15H00 et ce pour une durée de 15 jours.
Pour rappel, l'Algérie a enregistré un premier cas confirmé du COVID-19 le 25 février et un premier décès lié au virus le 12 mars.
Le 24 mars, un confinement total a été imposé sur la province de Blida (principal foyer de la maladie), tandis que la capitale Alger a été soumise à un confinement partiel. Depuis lors, cette mesure a été levée, assouplie, reconduite, durcie ou étendue à d'autres régions, en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.
Après une trêve pendant laquelle le nombre de nouveaux cas quotidiens était descendu le 7 octobre à 121 infections, la courbe des cas de contamination au virus est remontée crescendo pour arriver au niveau actuel.
Même si les autorités sanitaires algériennes ne veulent pas parler d'une "deuxième vague" dans la mesure où le virus n'a pas fait de "mutations génétiques", le mot d'ordre qui fait l'unanimité est l'impératif du "respect individuel et scrupuleux" des gestes barrières. Car avertissent-elles, le personnel de la santé est "à bout de souffle et les hôpitaux saturés".