Dernière mise à jour à 13h58 le 17/11
Les usines kényanes se préparent à augmenter leur production afin de tirer profit de l'accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui entrera en vigueur au 1er janvier, a déclaré lundi une haute responsable du gouvernement.
Betty Maina, secrétaire de cabinet au ministère de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement des entreprises, a indiqué à la presse à Nairobi que le Kenya souhaitait fournir à l'Afrique des biens et services qui sont actuellement importés depuis d'autres continents.
"Nos fabricants se préparent à accroître la production des industries agroalimentaires afin de tirer avantage de la libéralisation du commerce en Afrique", selon Mme Maina.
Elle a ajouté que le Kenya donnait la priorité au marché africain car celui-ci absorbe la plupart des exportations transformées du pays.
Mme Maina a noté que grâce à la concentration des exportations à valeur ajoutée, le pays réalisera son objectif de faire croître la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut (PIB) de 8,4% actuellement à 15% d'ici 2022.
Elle a fait savoir que le pays est-africain avait développé un avantage compétitif pour ce qui est des produits agricoles à valeur ajoutée grâce à l'adoption de technologies modernes.
Elle a révélé que la croissance de la population en Afrique donnait au Kenya l'opportunité d'aider le continent à couvrir ses importations alimentaires.
Selon le ministère de l'Industrialisation, le Kenya peut facilement approvisionner ses voisins en produits alimentaires transformés.
"Cependant, les ventes vers les pays de l'ouest et du sud de l'Afrique pourraient être difficiles en raison des infrastructures routières et ferroviaires inadéquates qui sont nécessaires pour rendre accessible leur livraison aux consommateurs", a poursuivi Mme Maina.
Elle a souligné que le gouvernement était disposé à s'associer aux opérateurs kényans de transport aérien pour leur permettre d'étendre leur empreinte dans toute l'Afrique et ainsi réduire les coûts logistiques.