Dernière mise à jour à 09h32 le 12/01
Les leaders de certains groupes armés centrafricains, non-engagés dans la Coalition des patriotes pour le changement, ont condamné lundi la rébellion en cours de ladite Coalition, selon une déclaration diffusée à la radio nationale centrafricaine.
Les groupes armés qui se positionnent contre la nouvelle alliance rebelle sont, entre autres, l'Union des forces républicaines (UFR), la Révolution-Justice (RJ) et le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC).
Selon leur porte-parole, Askin Nzéngué Landa, la Coalition a foulé aux pieds l'accord de paix du 6 février 2019 dont la mise en œuvre "a donné l'opportunité d'un retour définitif à la paix, à la stabilité et à la cohésion sociale".
Ainsi, le porte-parole a appelé au respect de l'accord de paix, et a suggéré aux garants de l'accord de faciliter un dialogue entre le gouvernement et les belligérants. Il propose aussi au gouvernement de tout mettre en œuvre pour empêcher le trafic d'armes et l'exploitation des ressources naturelles par la Coalition et les mercenaires en son sein.
Créée à la mi-décembre dernier, la Coalition des patriotes pour le changement regroupe des rebelles de l'ex-séléka et anti-balaka. Elle a déclenché des hostilités d'une vive intensité sur presque toute l'étendue du territoire centrafricain, dans le but d'empêcher la tenue des élections et créer une instabilité institutionnelle.