Dernière mise à jour à 09h48 le 13/01
Pour lutter contre la traite des êtres humains et les pratiques assimilées dans la sous-région ouest-africaine, plusieurs pays dont la Guinée et la Côte d'Ivoire entament mardi à Conakry, quatre jours de concertation et de partage d'expériences.
Cette coordination transfrontalière permettra aux autorités guinéennes et ivoiriennes de démanteler les réseaux de trafic des êtres humains et des travaux forcés qui sont devenus ces dernières années, selon des observateurs locaux, monnaies courantes dans les pays du golfe de Guinée.
Et c'est pourquoi les membres des comités guinéens et ivoiriens de lutte contre la traite des personnes ont décidé de lancer un parcours commun pour une lutte plus efficace contre les trafiquants de personnes humaines qui opèrent dans différents pays.
Ainsi, les deux pays entendent discuter également de l'ouverture des procès de ceux qui se livrent à ces pratiques portant atteinte à la vision d'intégration de la sous-région dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Le trafic des personnes humaines et le travail forcé visent surtout les femmes et les enfants, deux couches vulnérables et exposées à tous les dangers, notamment dans les zones rurales où la sécurité des personnes et de leurs biens est moins assurée.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un projet d'appui à la lutte contre le trafic d'êtres humains et les pratiques assimilées, financé par l'Union européenne et la France, en faveur de six pays du Golfe de Guinée, que sont le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigeria et le Togo.