Dernière mise à jour à 11h02 le 04/05
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a annoncé lundi soir sa décision de remplacer les autorités civiles par des militaires et des policiers dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri (nord-est), où l'état de siège entrera en vigueur jeudi, pour faire face à l'insécurité croissante dans cette région.
ETAT DE SIEGE
L'état de siège dans les deux provinces débute jeudi pour une durée de 30 jours, indique l'ordonnance présidentielle lue lundi par le porte-parole du président congolais Tharsice Kasongo Mwema.
"Pour faire face à la situation pendant l'état de siège, les autorités civiles des gouvernements provinciaux de l'Ituri et du Nord-Kivu, celles des entités décentralisées et déconcentrées desdites provinces seront remplacées par les officiers des forces armées de la RDC et/ou de la police nationale congolaise (PNC) désignés à cet effet", note l'ordonnance.
L'état de siège avait été annoncé le 30 avril. "L'objectif est de mettre rapidement fin à l'insécurité qui tue quotidiennement nos concitoyens dans cette partie du pays," avait déclaré vendredi dernier le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
M. Tshisekedi a pris cette décision en invoquant l'article 85 de la Constitution suite à la situation d'insécurité qui prévaut dans ces deux provinces, notamment les tueries en masse frappant la population civile depuis plusieurs années.
FLEAU DES VIOLENCES
Le 26 avril, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, lors de l'investiture de son nouveau gouvernement devant les députés, avait présenté ses plans pour stabiliser cette partie du pays en proie aux violences commises depuis des décennies par des groupes armés locaux et étrangers.
Le chef du gouvernement congolais avait déjà évoqué la proclamation de l'état d'urgence sécuritaire, avec le remplacement de l'administration civile par une administration militaire.
Depuis le début du mois d'avril, plusieurs manifestations ont secoué les villes de Beni et de Butembo dans la province du Nord-Kivu où la population s'est soulevée contre les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sèment la terreur dans cette région.
Quelque 200 personnes ont été tuées et 40.000 autres déplacées par les ADF dans la région cette année, avait alerté l'ONU le vendredi 19 mars.
Les ADF attaquent simultanément depuis quelques mois la province voisine de l'Ituri où des centaines de civils ont déjà trouvé la mort, tandis que plusieurs autres ont été contraints de fuir par peur d'être tués.
D'après le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), on estime que plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées dans la province d'Ituri sur une population totale de 5,7 millions, et que 2,8 millions auraient besoin d'une assistance d'urgence.
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