La Foire commerciale intra-africaine se termine avec 36 milliards de dollars de contrats

La Foire commerciale intra-africaine 2021 (IATF 2021) qui a duré une semaine s'est terminée dimanche dans la ville sud-africaine de Durban, avec la conclusion d'accords commerciaux d'une valeur totale de 36 milliards de dollars, a annoncé son organisatrice la Banque africaine d'import-export (Afreximbank).

"Nous avons accueilli 11.828 visiteurs sur un objectif de 10.000. Nous avons eu 59 exposants dont 46 venus du continent africain et le reste d'autres parties du monde", a annoncé dimanche Kanayo Awani, directrice exécutive chargée de l'initiative commerciale de l'Afreximbank, lors de la cérémonie de clôture de l'IATF 2021.

Tshifhiwa Modiba, directeur exécutif d'Anwa Laboratoria, un laboratoire de produits sanitaires, a confié que son entreprise avait signé plusieurs contrats au cours de la foire.

"Nous avons eu des réunions fructueuses avec des hommes d'affaires d'Algérie, d'Egypte, du Zimbabwe, du Lesotho et du Rwanda qui nous ont demandé de construire des usines dans leurs pays et d'y produire. Nous avons aussi rencontré des entreprises qui veulent acheter et distribuer vers leurs clients. Nous avons été ravis par l'accueil reçu par nos produits dans des pays tels que le Ghana, le Nigeria, le Togo, le Maroc et le Malawi. La Banque africaine d'import-export a manifesté son intérêt pour nous financer afin d'étendre notre présence sur le continent", a-t-il dit.

Le président du Conseil consultatif de la foire, Olusegun Obasanjo, a affirmé que son "cœur est rempli de joie" en raison des succès remportés lors de la foire. Malgré les défis posés par la pandémie de nouveau coronavirus, cet événement a été une franche réussite, a-t-il estimé.

"Nous sommes en train de célébrer cet événement incroyablement passionnant (...) avec tant d'accords conclus. De nombreuses entreprises ont profité des occasions de collaborer et d'étendre leur réseau", a-t-il indiqué.

Wamkele Mene, secrétaire général du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a dit que le continent présente un énorme déficit en matière d'infrastructures, ce qui constitue selon lui une occasion à saisir. Il a appelé les Africains à s'en emparer pour faire la ZLECA un succès.

"Nous avons maintenant la possibilité de réduire et d'éliminer les obstacles au commerce et à l'investissement sur le continent. Il existe un haut niveau d'engagement politique et juridique que l'Afrique n'a jamais connu", a-t-il ajouté.