Dernière mise à jour à 08h48 le 25/10
Le Soudan du Sud doit se concentrer sur la fin des violences intercommunautaires intermittentes afin d'obtenir des progrès réguliers en matière de paix pendant la période de transition récemment prolongée, a souligné lundi Sara Beysolow Nyanti, représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).
Mme Beysolow Nyanti, qui est également coordonnatrice résidente au Soudan du Sud, a demandé à toutes les parties à l'accord de paix revitalisé de 2018 d'accomplir les tâches en suspens avant la fin de la période de transition en février 2025.
"Nous devons être francs et admettre qu'un travail beaucoup plus essentiel reste à faire au niveau local, l'extension de l'accord de paix doit se traduire par une réduction des incidents de violence sous-nationaux et des conflits intercommunautaires", a-t-elle déclaré lors des célébrations marquant la Journée des Nations Unies à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
La responsable de l'ONU a par ailleurs insisté sur la nécessité d'un processus d'élaboration de la constitution inclusif pour ouvrir la voie à des élections libres, équitables et crédibles, afin de marquer la fin de la transition et le début du parcours du Soudan du Sud en tant que nation véritablement démocratique.
"Nous savons que sans paix, il ne peut y avoir de développement durable. C'est pourquoi nous travaillons avec le gouvernement et les communautés en tant que partenaire impartial pour aider à assurer une paix durable, l'aide humanitaire, la sécurité et le développement", a-t-elle ajouté.
De son côté, Stephen Par Kuol, ministre de la Consolidation de la paix du Soudan du Sud, a souligné la nécessité pour les parties concernées de travailler dans l'unité afin de parvenir au règlement des questions en suspens.