Dernière mise à jour à 08h48 le 25/10
Des analystes ne s'attendent pas à des changements immédiats dans la politique étrangère de l'Italie, le nouveau gouvernement italien ayant en priorité besoin de faire face à des questions pressantes au niveau domestique.
Selon des observateurs, Giorgia Meloni, qui a été investie samedi au poste de Première ministre du pays, sera probablement trop occupée par des défis comme la hausse des prix, l'approvisionnement énergétique, le ralentissement de la croissance économique ou la stabilité politique globale pour remanier la politique étrangères italienne.
"Il existe des éléments eurosceptiques et prorusses dans sa coalition, mais je m'attends à ce que Mme Meloni soit prudente en matière de politique étrangère. Il n'y a qu'un nombre limité de problèmes qu'un nouveau gouvernement peut prendre en charge", a déclaré à Xinhua Riccardo Puglisi, professeur d'économie publique à l'Université de Pavie.
Gian Franco Gallo, analyste spécialisé dans les affaires politiques auprès d'ABS Securities à Milan, est du même avis.
"Le nouveau gouvernement de Mme Meloni doit prouver qu'il peut faire avancer les choses sur des sujets nationaux clé comme les prix de l'énergie et l'emploi. S'il n'y parvient pas, cela créera des divisions au sein de sa coalition, et toutes les priorités du gouvernement seront dans ce cas hors de sa portée", a-t-il indiqué à Xinhua.
Le conflit russo-ukrainien a eu un impact dramatique sur l'Italie, qui était jadis le deuxième importateur de gaz naturel russe de l'Union européenne (UE).