Dernière mise à jour à 08h43 le 07/03
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s'est adressé lundi au siège de son département à Tunis, aux médias locaux et étrangers pour éclairer sur les mesures prises par les autorités tunisiennes en matière de gestion de l'immigration, notamment l'immigration irrégulière.
La conférence de presse organisée par le chef de la diplomatie tunisienne a eu lieu en présence des représentants des ministères de l'Intérieur, des Affaires sociales, et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
"Il est aussi bien étonnant que drôle d'accuser la Tunisie d'Etat raciste", a commenté M. Ammar.
Il a insisté, dans ce sens, que son pays "a abrité durant des années des résidents et des migrants de plusieurs nationalités (...) Le ministère des Affaires étrangères ainsi que celui de l'Intérieur ont arrêté tous ceux qui ont commis des agressions, avec preuves à l'appui, suite à des enregistrements diffusés sur les réseaux sociaux ou suite à des plaintes déposées par des Subsahariens en Tunisie".
"La Tunisie ne tolère guère des dépassements contre les Subsahariens ou encore contre les autres étrangers qui se trouvent sur son territoire", a insisté le chef de la diplomatie tunisienne.
Il a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles des pressions ont été exercées sur la communauté tunisienne à l'étranger, sous l'effet de la réaction émanant des autorités portant sur le rapatriement des Subsahariens se trouvant illégalement sur le sol tunisien.
Pour sa part, le directeur général des frontières et des étrangers, Imed Zoghlami, a fait savoir lors de la conférence de presse que 97 Guinéens, 150 Ivoiriens et 135 Maliens ont été assistés pour rentrer dans leurs pays d'origine respectifs, jusqu'à présent.
