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RDC : l'armée accuse le M23 de violer le dernier cessez-le-feu

Xinhua | 08.03.2023 08h21

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé mardi la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) d'avoir violé le dernier cessez-le-feu prévu ce 7 mars.

Les FARDC ont affirmé dans un communiqué que les combats "sont en cours" entre l'armée et le M23, censés appliquer un cessez-le-feu à partir de ce mardi à 12H00.

Selon l'armée, les rebelles du M23 ont attaqué plusieurs positions des FARDC dans la province du Nord-Kivu (est), où les tensions s'intensifient depuis plusieurs mois, alors que ces combats "sont en cours" jusqu'à la publication du communiqué.

Par ailleurs, les FARDC ont accusé les rebelles du M23 d'avoir mené le 6 mars des tirs de longue portée ayant fait trois morts et six blessés à Mubambiro dans la cité de Sake, à 27 km de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Après plusieurs cessez-le-feu avortés, le 3 mars 2023 à Luanda, la présidence angolaise, désignée par l'Union africaine médiatrice dans cette crise, avait annoncé ce nouveau cessez-le-feu à partir de ce mardi à midi où le M23 arrête toutes les activités militaires.

Mais malgré sa progression sur le terrain, la rébellion du M23 a affirmé plus tôt dans la journée dans un communiqué "un cessez-le-feu effectif" à 12H00, afin "d'ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé lundi le M23 à respecter ce dernier cessez-le-feu, afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées dans l'est du pays.

(Rédacteurs :孙鸿宇, Yishuang Liu)
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