Dernière mise à jour à 08h39 le 11/05
La Namibie organise une conférence nationale de trois jours pour répondre aux conflits entre l'homme et la faune sauvage (HWC) qui sévissent dans le pays.
S'exprimant lors de l'ouverture de la conférence à Windhoek, la capitale de la Namibie, mercredi, le vice-président namibien Nangolo Mbumba a dit que les efforts pour gérer les HWC devaient accorder la priorité aux droits et aux besoins de développement des communautés locales, tout en promouvant la conservation de la biodiversité et l'autosuffisance.
M. Mbumba a affirmé que pour atteindre ces objectifs, des méthodes appropriées d'atténuation et de suivi devraient être élaborées, et toutes les parties prenantes devraient être habilitées à gérer efficacement ces conflits.
"Les conflits entre l'homme et la faune sauvage sont complexes et nécessitent donc des solutions multidimensionnelles. L'impact de ces conflits sur les personnes et leurs biens est un défi difficile auquel les agences et institutions de conservation sont confrontées", a dit M. Mbumba, appelant tous les citoyens à travailler ensemble pour minimiser les pertes et l'impact occasionnés par les animaux sauvages.
Il a salué le succès des conservatoires dans le pays, qui profitent à des milliers de citoyens grâce à la création d'emplois, et a encouragé la gestion de la faune sauvage à des fins commerciales dans des fermes en pleine propriété qui contribuent à la conservation des espèces sauvages et au maintien de la biodiversité.
Selon les statistiques du gouvernement, au moins 33 personnes ont été tuées et 54 autres blessées à cause des HWC en Namibie depuis 2019.