Dernière mise à jour à 09h09 le 02/08
A l'Universiade de Chengdu, de nombreux visages étrangers sont apparus dans le wushu, art martial chinois, dont Louiza Ait Mouloud, doctorante algérienne. "Le wushu me rend plus assidue, plus concentrée, plus organisée et plus énergique, ça me donne une deuxième vie", a-t-elle déclaré.
Pour Louiza, 27 ans, doctorante en ingénierie électrique, cette année est à la fois sa dernière année d'études en doctorat et sa dixième année de pratique des arts martiaux.
"Le wushu n'est pas seulement un loisir, mais c'est un mode de vie", a-t-elle estimé.
Le wushu est un trésor de la civilisation chinoise et a attiré de nombreux amateurs du monde entier. C'est la deuxième fois que le wushu est inclus dans les Jeux mondiaux universitaires.
"J'ai des milliers de raisons d'aimer le wushu, car il ne s'agit pas seulement d'exercer son corps, mais de rechercher un équilibre entre le corps et l'esprit, et la santé intérieure est plus importante. Dans le passé, j'étais souvent impatiente. Les arts martiaux m'ont donné la capacité d'organiser mes horaires d'exercice et d'étude et d'être plus énergique dans mes recherches", a poursuivi Louiza.
Louiza admet que les arts martiaux lui ont permis de se faire plus d'amis. Lorsqu'elle pratique les arts martiaux dans la salle de sport, elle donne des coups de poing, fait des sauts, utilise des épées et des bâtons en combinant la force et la douceur. Ainsi, elle attire souvent d'autres personnes qui viennent la regarder. "Le sport est comme un aimant qui attire les gens vers moi."
"Actuellement, environ 60.000 personnes pratiquent le wushu en Algérie et les cours de wushu sont très populaires dans les écoles de notre pays", a précisé Louiza.
Par ailleurs, elle a décrit avec enthousiasme sa "star" chinoise des arts martiaux, Chen Huiying. "Elle est incroyable, ses performances sont uniques et sa vitesse est impressionnante."
L'Universiade de Chengdu a permis à Louiza de se rendre en Chine pour la première fois. Elle a trouvé les Chinois accueillants et compréhensifs, en particulier les bénévoles de l'Universiade qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour aider les athlètes à résoudre leurs problèmes, ce qui l'a beaucoup touchée. En outre, elle a été fascinée par la cuisine chinoise. A Chengdu, elle a même commencé à goûter la cuisine du Sichuan, même si elle n'aimait pas les plats épicés.
La discipline de sa recherche doctorale porte sur l'apprentissage profond en intelligence artificielle (IA), qu'elle applique à la prévision de la production d'énergie renouvelable. "La Chine est à l'avant-garde dans le domaine de l'IA avec des algorithmes très avancés, et elle investit massivement dans ce secteur. Je lis souvent des thèses rédigées par des chercheurs chinois et ils sont très en avance. J'ai l'intention de venir en Chine à la fin de mes études et d'approfondir mes échanges avec des chercheurs chinois."
"A l'avenir, je continuerai à pratiquer le wushu traditionnel et j'espère pouvoir créer mon propre club d'arts martiaux en Algérie pour enseigner ce sport fascinant aux enfants", a-t-elle ajouté.