Dernière mise à jour à 09h09 le 02/08
Les casques bleus chinois ont réussi à sauvegarder la paix et le développement pour la population en République démocratique du Congo (RDC), a salué Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de la province congolaise du Sud-Kivu.
En avril 2003, sur l'invitation des Nations Unies, la Chine a envoyé dans la province du Sud-Kivu son premier contingent des casques bleus, composé d'une compagnie d'ingénierie et d'une autre compagnie médicale.
Selon le gouverneur congolais, environ 3.000 casques bleus chinois ont réalisé, au cours des deux dernières décennies, des contributions à la paix dans la partie est du pays, qui connaît de "sérieuses questions de sécurité".
"Nous apprécions leurs contributions. Ils sont là pour le maintien de la paix", a-t-il indiqué lors d'un récent entretien avec Xinhua à Bukavu, chef-lieu de la province.
D'après lui, plusieurs travaux d'infrastructures effectués par les casques bleus chinois, notamment les routes et les ponts, ont permis le développement de la province. "Ils (les casques bleus chinois) sont là pour la paix et pour le développement", a affirmé M. Kasi.
Selon lui, les casques bleus chinois se distinguent par leurs efforts pour promouvoir le développement local, ce qui est essentiel au maintien de la paix. "La paix et le développement doivent aller ensemble", a-t-il souligné.
Le gouverneur congolais a cité entre autres un pont temporaire sur la rivière Luzira dans le territoire de Kalehe, zone sinistrée par les pluies diluviennes, récemment achevé par la compagnie d'ingénierie du 26e contingent chinois.
Selon le bilan établi par les autorités congolaises, au moins 438 personnes ont été tuées et environ 5.000 autres portées disparues dans les zones frappées en mai par les inondations à Kalehe.
Le pont illustre "la magie et l'intelligence" des casques bleus chinois, a estimé M. Kasi.
La RDC et la Chine, qui disposent de relations "anciennes et historiques", partagent une coopération bénéfique au niveau national et provincial, particulièrement dans le domaine des infrastructures, s'est félicité le gouverneur.
"Là où passent les routes, le développement suit", a-t-il rappelé en commentant la coopération d'infrastructures RDC-Chine, souhaitant une coopération plus élargie notamment avec des résultats convenus lors de la récente visite d'Etat "historique" du président congolais Félix Tshisekedi en Chine.
"Les accords sino-congolais qui ont été renforcés donneront des résultats", a-t-il conclu.
